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Heroes' Destiny
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Heroes' Destiny

Heroes' Destiny est un city mythologique mature +16, au contexte évolutif. Aucun minimum de mot n'est demandé, aucun minimum de rp demandé. Une connexion par mois requise par compte.


Dans ce monde que nous connaissons, les Dieux de l'Olympe existent et il leurs arrive d'avoir des enfants avec des mortels : les demi-dieux. Dotés de capacités et de pouvoirs magiques, ces êtres rares parcourent la ville de New-York où se trouvent la Colonie des Sangs-Mêlés pour les grecs et le Camp Jupiter pour les romains. Mais pendant l'été 2020, les Dieux semblent ne plus répondre, alors que le monde va petit à petit se déchainer...
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Du 15/01/2020 au 15/04/2021

Février/Mars

Les orages et les pluies se déchainent sur la côte est américaine puis s'étendent partout dans le monde. New-York est sous une pluie battante et le 24 Février, la ville se retrouve privée de son électricité, plongée dans le noir jusqu'à ce que le courant revienne au petit matin.

Avril

Les enfers semblent s'ouvrir des plusieurs demi-dieux tentent d'y accéder ! Serait-ce la fin du silence des dieux, alors que les Prophètes sont de nouveau appelés ?

Le Deal du moment :
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[+18] Il n'est que nuisance depuis sa naissance [Adam & Niklaus]
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Sam 20 Mar - 23:41
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

Son visage est marqué par la rage. Par la haine. Des émotions bien négatives, des émotions qu’il s’est plu à éviter. Pendant des années il s’est contenté du rôle du gentil père, du papa modèle. Mais désormais Hope est loin. Il n’a aucune idée de l’endroit où sa fille s’est enfuie, mais il se souvient très bien, de façon très nette de cette terreur qui a marqué son visage, des larmes qui ont roulé le long de ses joues. Il serre le portefeuille qu’il tient entre les mains. Son pas est pressant et il traverse l’entrée du casino, la rage profondément marquée sur les traits. S’il passe avec peine l’entrée, il rejoint sans une once d’hésitation l’étage avant de bifurquer en direction des bureaux administratifs, non loin du bar. Il est arrêté par deux agents de la sécurité qui semblent contrôler les entrées. L’un d’eux est particulièrement attentif aux marques de haine sur le visage du romain qui se contente de souffler nerveusement par le nez.

« - Je veux voir Adam. Tout. De. Suite. Dîtes-lui que Niklaus vient lui rendre une visite amicale. Il trouvera rien à y redire.»

Le ton est froid et Niklaus toise de ses deux yeux bleus l’homme qui détourne les talons et s’absente de son champ de vision. Lorsqu’il revient, il hoche de la tête, indiquant à son collègue de le laisser passer. Niklaus ne se fait pas supplier, il rejoint le couloir administratif, sans Ashley cette fois. Il cherche quelques millièmes de secondes avant d’apercevoir le visage du grand trou du cul assit, de l’autre côté de son bureau. Il entre, ferme la porte derrière lui, le visage marqué par une rage noire. Ses yeux se dressent très vite dans ceux d’Adam, captant son attention sans aucun mal, il se rapproche, menaçant, du bureau, glissant ses mains dans ses poches avant de lui balancer son portefeuille à la figure.

« - Ma fille a ramené ça. Je crois que ça t’appartient. »

Il le toise. Absolument tout dans l’expression de son visage hurle à la vengeance. Absolument tout lui fait comprendre qu’il ne compte pas se contenter d’un porte-monnaie rendu. Ses poings se crispent, ses épaules également et il entreprend déjà à caresser la chevalière de Luna, fusillant Adam du regard.

« - Je ne veux plus jamais que tu t’approches de ma fille. Est-ce que j’ai été clair ? »

- le 08 novembre 2020-
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Anonymous
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Dim 21 Mar - 0:07
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

Attention, langage et propos choquants. Adam a été franchement secoué par la rencontre avec Hope. L’idée de l’admettre ne lui plait pas, loin de là. Pourtant oui, il s’est bien retrouvé, comme un abruti, assit, presque allongé sur le sol, tétanisé par un vide absolument inexistant. Il a cru tomber, là, coincé à la frontière d’une terre inexistante. Pourtant il n’est jamais tombé. Il est resté là, apeuré tel un chaton retiré aux griffes de sa mère, couvert de sueur pendant qu’une gamine de cinq ans s’est envolée avec son porte-monnaie. S’il est rentré, au lieu de la retrouver, c’est pour la simple et bonne raison qu’elle a eu le temps de s’enfuir, de partir, loin, sûrement dans un endroit où lui ne pouvait plus l’atteindre. S’il n’a pas remis le couvert, s’est également parce qu’une partie de lui se refuse de renouveler l’expérience du vide imaginaire. Il ignorait avant de lever la main sur elle que l’enfant pouvait manipuler les phobies et maintenant qu’il le sait, il ne compte plus recommencer …

Lorsqu’un homme de la sécurité, le lendemain, entre dans son bureau, prononçant le nom de Niklaus entre ses lèvres sèches, Adam esquisse toutefois un sourire. La fille il veut bien l’éviter, le père toutefois, il le craint nettement moins. Guerrier à la retraire, mari veuf depuis des années, si Niklaus Oswald a été un excellent guerrier pendant quelques années, Adam sait que ce n’est absolument plus le cas. Pourtant il l’aurait probablement allumé, s’il n’avait cessé aucun combat pendant ces longues années. Lorsque l’homme entre dans la pièce, lorsqu’il vient poser son regard froid dans le sien, Adam esquisse un sourire des plus narquois. Il ne dit rien, détaillant un instant la stature de l’homme et l’état de ses traits, tirés, marqués par la rage, la fatigue mais surtout la terreur.

Il lui envoie très vite son portefeuille au niveau du visage mais Adam le rattrape de justesse, évitant le contact avec le nez. Il l’ouvre, constant sans tellement de surprise qu’il manque les billets. Il dépose alors, machinalement, l’objet sur le bureau, le visage las et pousse un soupir plus fort que le sien.

« - Il manque ma thune. »

Mais les deux romains ne sont pas stupides et Adam sait bien que Niklaus se fiche de l’argent volé par sa fille. Oui, parce que ça peut difficilement être quelqu’un d’autre. Adam toutefois se redresse, un sourire narquois sur les lèvres, présentant le porte-monnaie comme s’il décidait, malgré tout, d’y accorder de l’importance. Ils se toisent, là, en chien de faïence et Adam cherche à savoir qui des deux perdra le contrôle le premier. D’habitude c’est lui, sans trop de surprise, mais à en voir cette rage marquée sur le visage de Niklaus, il perçoit à travers le reflet de ses yeux, une lueur qui l’intrigue. Celle d’une bête. D’un monstre. Il sourit à l’idée de venir libérer la créature enfouie dans une cage depuis des années, quittant son siège pour venir contourner son bureau.

C’est à cet instant que Niklaus le menace de ne plus s’approcher de sa fille. Qu’il le menace, de son regard arctique qui arrache un sourire de satisfaction au fils de Mars. Adam s’assoit sur le bureau, de son côté, lui offrant toutes possibilités pour l’attaquer de plein front. Il ne détache pas un seul instant son regard du sien, effaçant doucement son sourire qu’il troque contre une grimace de haine.

« - Je me demandais quand tu aurais les couilles de ramener ta sale gueule …. sans Ash. »

Il se relève, se libérant du bureau pour se rapprocher de l’homme qui le dépasse de plusieurs têtes. Malgré tout, il vient se pavaner devant lui.

« - Ta fille je ne veux plus la voir. Elle ne m’intéresse pas. Tu viens quoi ? Me reprocher d’avoir été honnête avec ma nièce ? »

Son visage s’avance plus près du sien, il ancre ses pupilles aux siennes et avec rancœur, il prononce.

« - Je lui ai juste dit que sa mère était une catin, qu’à s’envoyer en l’air avec les douze dieux de l’olympe, elle devrait au moins aller faire un test ADN pour s’assurer que t’es bien son père. Parce que moi j’ai un sérieux doute ... »

Il étire ses lèvres, mauvais, usant d’un ton narquois pour être certain qu’il saisisse le message, mieux encore, le sous-entendu.


- le 08 novembre 2020-
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Dim 28 Mar - 0:56
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

Son insolence l’agace. Pourtant il n’est même pas étonné de son comportement. Adam n’a jamais été un garçon respectueux, ou du moins, jamais envers lui. Il n’a jamais apprécié les formes d’autorité, encore moins les hommes plus vieux que lui. Si Luna y voyait une forme de souffrance, Niklaus lui y a toujours vu de l’insolence, un manque d’éducation qu’il a toujours jugé comme étant irrattrapable. De ce fait, il n’est pas étonné lorsque le fils de Mars lui répond sèchement, lorsqu’il entrouvre son porte-monnaie, l’air nonchalant et qu’il se relève pour venir dresser son visage près du sien, cet air de défi dans le regard. La communication a toujours été ainsi chez lui. Incapable de prononcer une excuse, incapable de présenter une once de respect mais toujours présent pour casser des dents. La violence, s’il l’évitait petit, s’il en avait horreur, il en est très vite devenu le maître. Premier à comprendre qu’en étant plus effrayant que sa propre peur, on finit par la contrôler. Ou du moins, à l'ausculter. Son regard arctique ne le refroidit pas le moins du monde. Niklaus accroche ses deux yeux bleus aux siens, soufflant sévèrement du nez, tel un taureau qui repousse silencieusement les propos vulgaires qui grincent entre ses dents.

« - Tu changes de ton, je ne suis pas ton pote ... »

Les traits de son visage se tendent lorsqu’il fait mention, cette fois, de sa fille. Il le toise, d’un air qui se fait subitement plus sévère, délivrant ses bras pour lui montrer de faire attention à ses paroles. Il serre les dents, incapable d’avaler ses mots, incapable de reconnaître de « l’honnêteté » là où lui ne perçoit que de « l’agressivité ». Il n’a pas fait cela pour elle, il l’a fait contre lui et ça il l’a bien compris. L’avertissement corporel, Adam ne le voit pas, ou au contraire, il le perçoit clairement et décide de l’ignorer si bien qu’il avance encore d’un pas pour venir planter ses yeux juste en-dessous des siens pour prononcer ces phrases qui sont de trop. Trop lourdes, trop douloureuses. Juste de trop.

Niklaus ne perd pas trop de temps avant d’agir. C’est la colère qui s’empare de ses membres, qui prend possession de son corps pour venir agripper le cou du romain. Il fait usage de sa force, de son poids, de sa taille aussi pour s’imposer à lui, le forçant à reculer jusqu’à son bureau où il l’allonge brusquement. Son visage lui est marqué par la haine, par ces propos haineux, ces propos horribles proférés contre sa femme, sa sœur. Il n’a jamais été de ceux qui frappent en premier Adam, Nilaus l’a vu avec Ash, à plusieurs reprises déjà. C’est l’homme qui se pavane sous les yeux de ses ennemis et qui crache son venin pour exciter la colère de l’autre. Le problème, c’est que la violence, Niklaus l’a tue pendant douze ans. Douze longues années à refuser cette colère, cette impulsivité qui fait pourtant partie de lui. Douze ans qu’il refuse de montrer ce monstre qui sommeille en lui, ne souhaitant présenter que ce père idéal qu’il a toujours voulu être aux yeux de sa fille. Mais aujourd’hui sa fille est loin … Sa fille sait. Il n’y a plus rien à cacher. Et c'est entièrement de sa faute.

« - Tu es … odieux. Luna était ta sœur. Elle aurait terriblement honte de ce que tu es devenu Adam. »

Ses doigts se referment sur son cou, laissant sa force le priver doucement de son air. Son regard est froid mais le bleu de ses yeux commence à noircir, aidé par cette monstruosité qu’il voit naître dans le reflet de ses yeux. Il n’y a rien d’humain en cet homme et Niklaus peine encore à comprendre pourquoi il est toujours en vie. Pourquoi, après tout le mal qu’il répand, personne n’a encore réussi à en finir avec lui. Il le toise, il le fusille, cherchant presque à lui ôter la vie par la sévérité même de son regard. A son tour, il rapproche son visage du sien, cherchant clairement à être audible.

« - Maintenant tu m’écoutes bien. Ce n’est pas parce que tu es incapable d’avoir une famille, incapable d’entretenir des relations saines avec les tiens que tu dois venir foutre le bordel dans la mienne. Tu as compris ? Pose-toi les bonnes question Adam, si tout le monde décède autour de toi, si tout le monde te fuit, c’est que le problème, c’est toi.


- le 08 novembre 2020-
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Dim 28 Mar - 1:38
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

Attention, propos choquants (suicide, violence). La colère de Niklaus est palpable. Elle étire un large rictus sur le visage d’Adam qui ne détourne pas un seul instant le regard. Ses pupilles sont figées aux siennes et si le visage de Niklaus ne lui renvoie que haine et douleur, lui ne présente qu’un amusement certain. Le regard du romain est bien trop clair. Ses émotions sont distinctes dans le reflet même de ses yeux. Il peut prédire avec précision, quand l'homme lâchera ses muscles pour abattre une main sur lui. Adam a toujours aimé attiser la haine pour ne pas être de ceux qui offrent le premier coup et il sent bien que Niklaus sera facile à faire sombrer dans la violence. Lui qu’il sait pourtant distant à l’impulsivité, surtout depuis le décès de Luna. Ce ne serait finalement qu’une victoire que de pousser le sénateur à ses propres pulsions. Là, noyé sous sa propre haine, sa rage qu’il accumule depuis des années déjà.

De ce fait, lorsque Niklaus le pousse jusqu’à son bureau pour l’allonger, tel un débutant, Adam n’est pas tellement surpris. Ce qui l’étonne toutefois c’est la puissance de ses doigts qui viennent s’enrouler autour de son cou et qui doucement le privent d’air. Ce qui l’étonne, c’est ce regard froid, presque inhumain qu’il n’aurait pas pensé lire sur le visage du sénateur. C’est cette absence d’air qui peine à remplir les poumons. Pire encore, c’est la vision de ce bras, relié de son cou au visage du romain qui lui rappelle trop bien celui de son père. Cette façon que lui aussi a eu de le saisir, si vulgairement, l’étranglant avec force avant de l’éjecter du bas de l’immeuble. Voilà ce qu’il perçoit, lorsque ses yeux longent son bras pour venir s’abattre sur le bleu de ses yeux. Mars. Un échec. Une chute. Mieux que cela, une revanche.

Adam relève la tête, malgré la poigne de son beau-frère, il écoute avec rage les paroles qui fusent de ses lèvres, laissant doucement son visage se décomposer par la rage. Il se laisse emporter, cette vérité si blessante, si réelle et si triste qui apparaît dans chacun de ses propos. Une famille, il en a toujours voulu une. C’est vrai. Mais finalement, c’est un poids qu’il s’évite parce qu’il a bien conscience que la douleur qui anime Niklaus, à cet instant précis, c’est celle de la perte d’un être cher. Une sensation que lui se refuse, qu'il sait impossible. Est-ce sa fille ? L’idée que Hope s’en soit allée lui étire un sourire sadique, malgré l’air qui se raréfie, malgré la puissance qui le cloue contre le bureau, balayant tout autre objet sur leur passage.

« - Pour foutre le bordel dans ta famille Klaus, il faudrait encore que ce soit vraiment la tienne … Alors dis-moi, elle est partie ou elle a sauté par la fenêtre ? »

Il n’attend aucune réponse, se laissant doucement emporté par les souvenirs du combat contre son père. Cette main contre son cou, ce bras tendu contre lui, cette force entre ses doigts. Des traces de l’affrontement sont restées, bien trop visibles, bien trop puissantes. Alors Adam se laisse noyer dans cette rage qui n’est pourtant pas destinée au romain. Une rage qu’il alimente contre son père et qui le force à éjecter le sénateur, par la puissance de son esprit pour l’envoyer valser contre l’étagère d’en face. La chute est rude et Adam glisse du bureau, tombant lourdement sur le sol où il entreprend déjà à reprendre sa respiration.

Son visage se prête au jeu, ne laissant paraître qu’un masque monstrueux. Ses yeux semblent même convulser, ne laissant qu’apparaître deux pupilles parfaitement noires. Un regard sans l’ombre d’une humanité qu’il abat sur l’homme qui peine encore à se relever. Alors, sans attendre un mouvement, c’est lui qui se jette en premier sur le sénateur, tournant le cadre de sa montre, n’activant que son carquois, avant de saisir l’une de ses flèches qu’il envoie directement dans les membres supérieurs du romain. Si l’une des flèches plante aisément l’un de ses bras, la seconde se perd, impactant gratuitement le sol. Le grognement de douleur qu’il entend lui arrache un sourire de satisfaction, l’incitant à bondir sur lui, la rage au ventre. Il glisse juste au-dessus de lui, laissant pleuvoir ses poings, ne visualisant sur ses traits, que l’identité de son père.

« - Tu sais quoi, je te retourne la remarque Niklaus. Si tout le monde crève autour de toi, si tout le monde te fuis, si tu n’arrives pas à entretenir des relations saines avec celle que tu crois être ta fille, finalement, c’est que le problème, il vient de toi. Demande à Luna, elle te dira. »


- le 08 novembre 2020-
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Dim 4 Avr - 0:35
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

Ses paroles font mouche et Niklaus ne prend pas longtemps avant de comprendre que ses propos et ses actes atteignent le fils de Mars directement là où ça fait mal. Lui est différent de Luna, lui n’a pas les bonnes tournures pour essayer de raisonner les autres. Ses mots sont crus, ils sont douloureux et même si Adam est insensible à ce genre de souffrance, il sait pertinemment que ses paroles le toucheront. Qu’il y trouvera un sens. Le visage du romain se durcit et Niklaus perçoit dans le reflet de ses yeux une certaine animosité, une absence d’humanité qui l’effraie. Lui-même puise au fond de sa colère, lui-même puise au fond de sa rage pour le maintenir, là, allongé contre ce meuble en bois avant que les lèvres du romain ne prononcent ces mots qui tranchent comme des rasoirs.

Niklaus se pince les lèvres, la mâchoire serrée, les mains toujours agrippées contre lui. L’une l’étouffe presque, enroulée autour de son cou. Le sénateur le toise, avec rage, avec haine et en une fraction de seconde, il est envoyé à l’autre bout du bureau. L’espace est trop court, la cape ne se dévoile pas et Niklaus frappe violemment le mûr avant de retomber sur le sol. Il est sonné, par l’impact, par le choc et prend quelques secondes avant de se relever si bien qu’Adam ne lui en offre pas réellement le temps. Il reçoit une flèche dans l’un de ses bras, une flèche qui vient percer le blanc de sa peau, lui arrachant un cri de surprise et de douleur.

Le sénateur brise la flèche, essayant de se libérer le bras mais il n’a pas le temps de retirer l’autre morceau qu’il ressent déjà le poids de son agresseur, au-dessus de lui. Le visage d’Adam se dessine, noir de haine, noir de rage. Il peine à reconnaître les traits de l’enfant qu’il a connu autrefois au camp, celui que Luna se plaisait à défendre alors que lui-même ne parvenait à saisir pourquoi elle perdait son temps. Surtout avec lui. Il roule au-dessus de lui et reçoit une première volée de coups. Des poings qu’il n’arrive pas de suite à arrêter. Sa voix siffle, telle une insulte qui vient exciter la rage de Niklaus, cette haine tant enfouie, cette rage secrète qu’il a toujours souhaité taire à sa fille. C’est le prénom de Luna qui éveille le monstre, ou du moins, qui lui fait ouvrir les yeux en grand. Une carte glisse machinalement dans sa main et Niklaus entaille sauvagement la hanche du fils de Mars.

« - Je n’y suis pour rien dans la mort de Luna et tu le sais très bien ! »

Il crache presque, lui siffle au visage pour lui présenter sa rage et profitant de la blessure qu’il inflige au fils de la guerre, il le retourne, usant de son poids et de sa taille pour prendre le dessus. Ce sont ses poings qui se mettent à pleuvoir, plus difficilement, certes, mais ils s’abattent. Pendant l’espace d’un instant, Niklaus a horreur de ce qu’il est. De ce qu’il voit dans le reflet de cette vitre qui les surplombe. Il ne veut pas être un monstre. Ce n’est pas qu’il ne souhaite pas ressembler à Adam, non, loin de là. Ce qu’il ne veut pas, c’est être le double de Mercure. Dans un élan de rage, mais aussi de tristesse, l’un de ses poings se fige. Son visage se décompose, sous le souvenir de la femme et il s’éloigne d’Adam, se relève et passe rageusement sa main sur son visage.

« - Je … j’ignore ce que Luna voyait en toi Adam. Mais je ne vois plus rien d’humain quand je te regarde ... »

Niklaus se relève, le souffle court, il peine tout juste à se redresser et retire la seconde partie de la flèche qui est restée ancrée dans son bras. Il saigne mais cela ne semble pas tellement le déranger, ni même le faire faiblir puisque l’adrénaline le maintient debout. Cela faisait de longues années qu’il ne s’était pas déchainé de la sorte, qu’il n’avait pas présenté une telle aptitude, un tel engouement pour le sang et les poings. Ce n’est pas qu’il apprécie, loin de là, mais il sent une partie de lui revenir. Et quelque part, cela lui plait. Etre lui, libérer cette image, cette face cachée qu’il a souhaité taire à sa fille. Il toise Adam qui se relève, ne reconnaissant toujours aucun trait humain. Il est effrayé, presque écœuré par ce regard voilé qui lui rappelle celui de Mercure.

D’un geste rapide, Niklaus se rapproche de lui. Il le saisit, par le col cette fois et vient le plaquer contre le mûr. Il le soulève pour ancrer clairement son regard dans le sien, non pas pour attiser sa haine mais pour chercher à atteindre cette conscience, si toutefois, il en a une.

« - Regarde-toi. A courir après ton père tu en as perdu ton humanité. Tu t’es dis quoi, qu’en ayant plus aucune douleur, tu pouvais faire abstraction de tout ce qui te rend humain ?! Non mais … REGARDE-TOI ! »

Il le fait tourner et le pousse contre une vitre afin de le confronter à son propre reflet. Il le hait, il le déteste. Il a horreur de cette violence gratuite qu’il distribue à chaque coin de rue. Il a horreur à l’idée que sa fille puisse croiser à nouveau son chemin, à l’idée que Judith ait manqué de mourir en ayant croisé sa route. Il l’aurait détruit, si ça ne tenait qu’à lui. S’il n’avait pas horreur de cette violence, de ce sang. S’il n’avait pas peur de devenir comme Mercure, peut-être en aurait-il fini, de suite, avec Adam. Pourtant, pour Luna, il fait un dernier effort. Parce qu’elle voyait en lui, ce qu’il ne parvient pas à déceler. Parce qu’elle cherchait toujours le meilleur, là où lui ne voit que le pire. Il souffle donc, d’une voix qui s'éteint doucement.

« - Il faut que tu consultes Adam … tu as un sérieux problème ... »


- le 08 novembre 2020-
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Dim 4 Avr - 1:14
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

Attention, violence & propos choquants / vulgaires. Adam n’est plus. Broyé entre le souvenir de son père et cette haine intense qu’il éprouve à l’égard de Niklaus, il lui est tout à fait impossible de reprendre le contrôle sur ce qu’il fait, ni même sur ce qu’il est. Il jouit de cette puissance qu’il ressent dans chacun de ses poings, de ce sang qu’il voit couler sur le visage de Niklaus. Aucune humanité, aucune conscience qui ne le rappelle à l’ordre, qu’une puissance sauvage qui noircit son jugement. C’est Mars qu’il perçoit en-dessous de ses poings, c’est une vengeance qu’il devine dans chacun de leur échange. La carte qui entaille son flanc n'y change rien, elle n’attire même pas sa curiosité. C’est tout juste s’il ressent une lame qui vient lui entailler la chair. Tout ce qu’il sent, c’est l’inversion des pôles et le poids de Niklaus qui vient glisser au-dessus de lui. Les poings qui suivent ne sont que des formalités, il en rit presque, noyé dans sa monstruosité.

« - Pourtant tu n’as rien fait pour lui sauver la vie. Arrivé trop tard … Comme pour Judith. Comme pour Hope. Tu n’apparais que lorsque le mal est fait. Voué à perdre les tiens, à défaut de pouvoir les sauver ... »

Il esquisse un sourire sadique malgré le sang qui perle doucement sur les traits de son visage. Niklaus abat ses poings mais il ne reste guère longtemps. Adam se sent libéré, il reste toutefois allongé, trop longtemps, l'esprit tiraillé entre cette illusion et ce qu’il perçoit de la réalité. Mars ou Niklaus ? Il ressent un certain vertige, sûrement dû aux coups qui semblent le rappeler à la réalité. Et lorsqu’il se relève seulement, il a conscience que Mars est loin. Qu’il n’est même jamais descendu. Il se relève, avec beaucoup de mal, présentant dans le reflet de ses yeux une rage profonde. Lui aussi il le hait. L’un ou l’autre, il n’en verra pas tellement la différence. Il essuie les traces rouges qui dessinent doucement ses traits, laissant ainsi la parole à son ainé.

« - Luna courrait après des fantômes Niklaus. C’est peut-être pour ça qu’elle en est très vite devenue un. »

Sa voix siffle entre ses dents et Adam présente un visage insolent. Un sourire sadique vient dessiner ses traits et Niklaus ne prend guère longtemps avant de saisir son col pour venir le plaquer contre le mûr. Adam rit. Il s’abreuve de la colère qu’il perçoit dans le regard du romain, dans cette haine qu’il se plait à contenir alors que lui l’incite à sortir. Il sait faire mieux, il peut faire mieux. Adam ne répond à aucune de ses questions, à aucune de ses provocations, il le laisse l’envoyer près de cette vitre à travers laquelle il ne s’observe pas une seule seconde. Lui aussi n’aime pas l’homme qu’il est devenu. C’est un secret pour personne … Ce n’est pas l’homme qu’il était, ni celui qu’il projetait de devenir. Il est le fruit de ce qu’on a fait de lui. Et aujourd'hui, comme tout le monde, il compose avec.

- Tu as fini ?

Il glisse sa main sur son visage, dévoilant de nouvelles traces de sang. D’un geste sec, il active son épée en or impérial qu’il vient faire tourner entre ses doigts. Il s’avance, près de Niklaus, le regard noir. L’arctique de ses yeux est glaçant mais un sourire narquois se dessine très vite dans le coin de ses lèvres. Il se rapproche, remarquant sans peine la chevalière qui orne le doigt de l’ancien centurion. Il la désigne, d’un mouvement de la tête avant de braquer son épée en direction de sa tête.

(tw : propos vulgaires / choquants)
« - Je n’ai pas oublié Niklaus. Cette lame que tu m’as enfoncée dans le ventre. Toi aussi tu as manqué de me tuer. Ce n’était pas celle de Luna, mais elle n’était pas si différente. Tu ne la portais pas quand s’est arrivé. Tu refusais encore de te battre à l’époque. Est-ce ça qui a changé ? Le grand Niklaus fait son retour, alors tu te permets de venir te pointer ici. Avec Ash. Avec ta sale gueule. Tu as cessé de t’entraîner pendant douze ans et tu penses que l’arme de ta putain de femme y changera quelque chose ? »

Adam écarte les bras, théâtralement.

« - Avoue que toi-même tu ne sais pas pourquoi tu es là. Incapable d’ôter la vie, mais incapable d’accepter, ne serait-ce l'idée que j’en ôte une nouvelle ? »

Il sourit.

« - Tu sais quoi. La prochaine sera soit ta fille, soit ta sœur.»

Il marque une pause, un rictus en coin.

(tw : propos vulgaires / choquants)
« - Il y a mille et une façons de tuer quelqu’un Niklaus. Mais pour ne pas te dépayser, je vais te faire une fleur. Si Max revient, je m’inspirerai de Mercure. Au moins tu n’auras pas tellement à changer d’histoire si Hope te pose la question. Un mensonge suffit, celui-ci ne sera pas si différent. J'ai déjà couché avec ta soeur Klaus, ça ne sera pas compliqué de l'attirer une nouvelle fois dans mon lit ... »


- le 08 novembre 2020-
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Sam 17 Avr - 16:17
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

La phrase qui siffle entre ses dents lui arrache une douleur au niveau du coeur. Il s’en veut, terriblement d’être arrivé en retard. Non seulement pour Judith, pour Hope, mais aussi pour Luna. Quelque part, il se dit que s’il n’avait pas été pris ailleurs, si avait été plus présent, plus attentif envers sa femme, il l’aurait retrouvée avant. Il l’aurait peut-être même sauvée, Mercure ne serait pas descendu et Hope aurait aujourd’hui sa maman. Il serre donc les dents au reproche du fils de Mars, ayant conscience, quelque part au fond de lui, que ses reproches ne sont que factices. Parce qu’Adam n’en a rien à faire de l’état des deux romaines, ni même de celui de Luna. Il s’en moque. Ce qu’il veut c’est attiser sa haine en passant par cette culpabilité qui le ronge. Alors oui, Adam a raison sur ce point. Il est arrivé trop tard, plusieurs fois, mais pour cette fois il ne lui donnera pas raison. Niklaus se contente de serrer les dents, les poings et fusille le traitre d’un regard froid. Doucement, cette monstruosité qu’il lisait dans le reflet de ses yeux disparaît et laisse place à un sentiment de colère. Une émotion toujours aussi noire mais qui l’effraie bien moins que cette bestialité qu’il semble avoir abandonnée.

« - Je t’interdis de parler de Luna. »

Son ton aussi est froid, presque même menaçant. Niklaus se raidit et contracte l’ensemble de ses muscles, essayant de taire son impulsivité, essayant de taire cette envie de meurtre. Parce qu’il éprouve une sérieuse envie de l’achever, parce qu’il éprouve une sérieuse envie de l’anéantir. Pas pour un bien personnel comme cela doit être son cas. Pour un bien plus commun. Il représente un danger pour lui, mais aussi pour les autres. Personne ne lui en voudrait s’il lui retirait la vie. Et pourtant. C’est un être vivant avant tout. Quelle différence y aurait-il entre Mercure et lui s’il se permettait ce geste ? Il serre les dents, fou de rage lorsque ce rire sadique parvient à ses oreilles et affiche une grimace de haine. Le sénateur n’a jamais autant pris sur lui. Il ne s’est jamais autant senti insulté, menacé. Pire encore, lorsque le traitre brandit son épée en or impérial, il relève le visage, bien conscient qu’un des deux ne sortira pas indemne de la pièce. Peut-être que c’est ce qu’il voulait au fond de lui ? Venir ici non seulement pour le punir de ses actes, mais aussi pour libérer toute cette rage qu’il accumule depuis des années déjà ? Il active sa lance en or impérial, les dents serrées.

« - On sait tous les deux que les circonstances étaient différentes. Tu as poignardé une enfant sous mes yeux, tu ne pensais pas que j’allais laisser cet acte impuni ? Si je suis venu avec Ash c’était pour éviter qu’on en vienne aux mains. Mais il semblerait que tu n’aies plus de respect, même envers ton frère. »

Il serre encore une fois les dents lorsque le fils de Mars insulte sa femme. Il est en colère, enragé. Il n’a jamais senti autant de rage et de frustration. Ses membres tremblent presque sous cette colère, sous ce désir de vengeance, sous ce besoin de respect. Luna était une excellente légionnaire. Elle ne mérite pas un tel irrespect, elle ne mérite pas toute cette haine. Ses oreilles sifflent, saignent presque devant l’horreur qu’il déclame. Son sourire arrogant et son insolence ne font qu’accentuer cette frustration qui grimpe en lui et pendant l’espace d’un instant, Niklaus est même effrayé par lui-même. Parce qu’il pourrait faire, par ce qu’il a envie de faire. Il a beau essayer de se concentrer, sur lui, sur ses gestes, sur son arme, lorsqu’Adam prononce l’ultime menace sur Hope et sur Max, la chaîne de Niklaus se brise. Il pourrait même jurer entendre ce fracas métallique d'une chaîne que l'on abat sur le sol. Son cœur manque un battement, il disparaît sous sa poitrine si bien que Niklaus ne le perçoit plus. Ses membres cessent de trembler sous la rage, sous la colère et il se redresse plus largement, le visage décomposé par un soupçon de rage et une vague de frayeur.

« - LA FERME ! 

Niklaus en entend trop. Quelqu’un de censé aurait réagi bien avant, quelqu’un de plus intelligent de l’aurait pas laissé finir, ne lui aurait même pas laissé l’opportunité de terminer ses menaces. Niklaus se rue sur lui, incapable de ressentir son pouls, incapable de calculer le rythme irrégulier de sa respiration. Il confronte sa lance à son épée, remarquant que le combat réanime une lueur de monstruosité dans le regard d’Adam. A ne pas en douter, s’ils se battent, c’est pour que l’un achève l’autre. Ce n’est pas un échange courtois, ni même un manque de respect mutuel. C’est une exécution autant souhaitée, autant désirée dans un sens comme dans l’autre. Étonnamment Niklaus ne perd pas la main. Il sait pourtant que son absence d’entraînements le rend plus vulnérable, mais cette facette là, Cyril s’est largement occupé de la réanimer. Il n’est donc pas sans défense et, à son avantage, l’arme de Luna déstabilise le fils de Mars qui semble enragé à l’idée de frapper symboliquement cette lance qui incarne l’une des rares personnes qui souhaitaient l’aider. Si Niklaus finit par recevoir une sévère entaille au niveau du flanc, la surface métallique de sa lance ne manque pas le visage du romain qui relâche son épée, sonné par le coup. Lui en profite, s’avançant vers Adam qui d’un revers de la main, le désarme à son tour. Niklaus parvient néanmoins à l’approcher, le regard noir, la main sur son col et il le plaque brusquement contre la vitre qui se fissure sévèrement.

« - Je te jure que tu n’auras plus jamais l’occasion de revoir le visage de ma fille, ni même celui de ma sœur. Tu es ignoble Adam et je pense que Rome, ni même personne n’en voudra à un sénateur d’avoir mis fin aux jours d’un psychopathe. »

La rage gagne et Niklaus rapproche son visage du sien pour que sa fureur se mêle à la sienne si bien qu’il est incapable de savoir, qui des deux a finalement sombré dans cette monstruosité qu’il lisait initialement sur le visage d’Adam.

« - Ta mère aurait honte de toi Adam. Tu es devenu, tout ce qu’elle détestait. »

L’évocation de sa mère semble raviver une flamme qui anime le fils de la guerre. Si Niklaus perçoit tout juste cette lame mécanique qu’il menace en direction de son ventre, il la dévie de justesse et profite de sa position pour venir appuyer sur l’intérieur de son genou, profitant de sa rage pour mieux le contrôler. Il entraîne Adam au sol avec une certaine difficulté et lorsqu’il comprend que l’évocation de sa mère a été une erreur à ne pas faire, un nom à ne pas dire, il comprend qu’au prochain coup, le fils de Mars ne le manquera pas. Alors il balaie ses jambes, ayant toujours un accès à l’arrière de son corps. Il l’entraine vers le sol, glissant avec lui, positionnant ses membres pour l’immobiliser à terre. Il le maintient, avec beaucoup de peine, incapable de faire usage de la douleur contre lui pour l’inciter à rester au sol. Ce n’est que le mécanisme humain qui lui permet de le contrôler ainsi et Niklaus saisit vite que cela ne sera pas suffisant, surtout à en voir cette rage qui fuse, à travers ses yeux mais aussi entre ses dents. Alors doucement, il glisse son bras autour de son cou, les jambes placées de façon à le contenir au sol et il entreprend à l’étouffer. Il peine, laissant doucement place à une grimace d’horreur, de regrets, de pardon.

« - Je suis désolé Luna …. »

Il prononce cette dernière phrase dans un sentiment d’horreur, le bras toujours noué atour du cou d’Adam qui persiste à s’en défaire. Il reçoit de nombreux coups, contre son flanc qui se vide doucement de son sang, contre son bras. Mais l'adrénaline le booste et l'idée même de perdre l'une de ses deux princesses le force à oublier cette douleur. Lui se sépare de toute cette rage, de toute cette colère et se laisse doucement sombrer dans un sentiment de dégoût qu’il éprouve envers lui-même. Doucement, des larmes de haine, de colère, mais aussi de tristesse grimpent le long de ses yeux pour venir rouler le long de ses joues. Mais il continue à serrer, fermant les yeux. Pas pour ne pas le voir mourir lui, mais pour taire cette image qu'il aura de lui-même s'il persiste. Une partie de lui voudrait tout relâcher pourtant, quitte à perdre la vie, au moins il pourrait mourir les mains vierges. Mais quand bien même il voudrait se préserver lui, sa fille et sa sœur seraient toujours en danger. Hope et Max, voilà les deux noms prononcés par Adam, voilà la raison pour laquelle il ne relâche rien, attendant simplement, que l'instant passe, que la flamme s'éteigne et qu'une partie de son âme s'évanouisse avec lui ...


- le 08 novembre 2020-
Codage par Libella sur Graphiorum
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Mer 21 Avr - 22:15
IL N'EST QUE NUISANCE DEPUIS SA NAISSANCE

Un sourire narquois se dessine sur ses lèvres lorsque Niklaus fait apparaître l’arme de sa femme. Ah, celle-ci, il la reconnaît. Il est curieux de voir jusqu’où irait le sénateur romain, si lui, témoin d’un meurtre qui a bousculé sa vie, serait capable d’infliger la mort avec l’arme d’une défunte. Un acte symbolique qui pour Adam n’a pas tellement d’importance, si ce n’est qu’il en prend aux yeux du sénateur. Adam siffle, presque insolent et affiche un air de défi. D’un mouvement de la tête, il l’invite même à attaquer le premier, écoutant ses paroles d’une oreille désintéressée. Niklaus s’excuse, il se dédouane comme il peut de cet acte violent. Adam n’y accorde que peu d’importance, lui aussi est sanguinaire, lui aussi est impulsif. Mais contrairement au sénateur, il assume pleinement cette part d’ombre qui se trouve en lui. Ce qui n’est pas son cas. Alors que Niklaus parle, qu’il cherche à repousser cette ombre qu’Adam voit clairement naître dans le reflet de ses yeux, il s’élance sur lui, la lame en avant. Les armes se confrontent et si Adam parvient aisément à lui entailler le flanc, il reçoit de plein fouet, la barre métallique de la lance.

Sonné, il relâche l’épée qui ricoche dans un son métallique et parvient, d’un mouvement du doigt, à désarmer le sénateur. La colère grimpe, Adam la sent monter mais il titube encore, incapable de braquer un regard noir et meurtrier dans celui de Niklaus. Tout ce qu’il ressent, ce sont deux mains qui se braquent au niveau de son col. Son poids est soulevé et le contact de la vitre le réveille. Enfin, le bruit du verre qui se fissure surtout. Ses yeux s’ouvrent en grand et il distingue clairement le vide qui s’étend de l’autre côté de la vitre. Ses esprits reviennent doucement, un soupçon de terreur dans le reflet de ses yeux, il détourne son attention du vide et la rage revient à l’instant même où Niklaus fait mention de sa mère. Oh, de tous, il aurait pu mentionner qui il voulait. Ash, Marley. Mais certainement pas sa mère. D’un mouvement du poignet Adam active sa lame secrète qu’il vient menacer en direction de son ventre. La vue de son bras, fixé au niveau de son cou l’enrage et il se laisse de nouveau envahir par la colère qu’il vient menacer contre le sénateur.

« - Laisse ma mère en dehors de ça conn*rd ! »

Le poing d’Adam fuse, sa vision reste brouillée et le sénateur glisse à l’arrière de ses membres, conscient que sa télékinésie est surtout active à l’avant. Ce qu’il ne peut voir ne peut être déplacé. Alors son corps se plie et Adam subit le poids et la taille de Niklaus qui parvient avec difficulté à l'entraîner au sol. Le bras qui s’enroule autour de son cou attire le mouvement de ses mains qui viennent glisser machinalement au niveau de son bras. Il enchaine les coups, de pied, de bras. Mais Niklaus le rejoint au sol, usant de ses membres pour bloquer ses parades, Adam se retrouve pris de court. S’il se débat, il sent très vite son air manquer et remue pour libérer l’accès de son cou. L’étreinte se resserre, sa vision se brouille mais après quelques secondes, lorsque la voix de Niklaus murmure quelque chose qu’il ne comprend pas. La force de son bras se libère et Adam a tout juste le temps de porter son attention vers le bureau, qu’il dirige contre le sénateur, le laissant heurter le meuble en bois massif. Si le coup les affecte tous les deux, Adam a tout juste le temps de pivoter, évitant l'impact direct qui s'abat sur Niklaus.

Il se dégage, avec beaucoup de mal et se redresse, récupérant son souffle avant de braquer un regard noir en direction du sénateur, allongé, et complètement sonné. Il prend quelques minutes, respirant doucement et récupère l’arme de Luna, toujours active, inerte sur le sol. L’arme attire sans aucune surprise le regard de Niklaus recroquevillé sur lui-même, une main glissée sur l’arrière de son crâne. S’il peine à se relever, Adam lui n’attend pas, remuant la lance qui attise sa haine et qu’il lui envoie au niveau de l’épaule. L’arme s’y plante, lui arrachant un hurlement de douleur. Le sénateur recule sous le coup, percutant la vitre qui cette fois-ci se brise. Adam le rejoint, il attrape l’extrémité de la lance pour le maintenir avec lui et tourne l’arme sur elle-même pour l'enfoncer plus loin encore dans cette plaie.

« - Vois le côté positif, tu tomberas avec elle. »

D’un revers du pied, il le percute et l’envoie voler en direction du vide. Le visage décomposé par la haine, il l’observe chuter du haut de l’immeuble, distinguant cette petite tâche qui rejoint le vide avant qu’une ombre se dessine, plus grande cette fois. Un bruit de voile se fait entendre et le corps de Niklaus se dépose doucement sur le sol de Brooklyn. Adam détourne finalement les yeux, terrifié par le vide et s'éloigne de la fenêtre, pestant contre le sénateur, certain désormais, qu'il le reverra ...

FIN
- le 08 novembre 2020-
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